De par sa proximité géographique avec l’Espagne, Le Parvis a construit un lien puissant avec la péninsule ibérique depuis de nombreuses années. Plusieurs collaborations ont ainsi vu le jour et notamment dans le cadre de projets européens comme Pyrenart, réseau de coopération réunissant neuf structures de part et d’autre de la frontière.

Cette saison, un focus sur la culture Basque permet au Parvis de continuer à développer cette dynamique transfrontalière. Articulé autour de la perpétuation de la plus ancienne langue d’Europe, l’Euskara, le temps fort Walk on the Basque Side invite les spectateurs à venir découvrir la création théâtrale, chorégraphique, musicale et cinématographique en Euskadi.

Toujours dans cette même logique d’engagement dans les projets européens, Le Parvis est associé à Occitanie en scène pour Stronger Peripheries, un projet Europe Creative qui réunit 10 pays et 14 structures.

Stronger Peripheries a été imaginé afin d'ouvrir un espace de dialogue, de collaboration et d'apprentissage entre partenaires européens. Il offre la possibilité aux participants de repenser leurs identités à travers la culture et les différences culturelles, tout en encourageant la réflexion sur les modèles de politique culturelle en vigueur dans le sud de l'Europe.

Les partenaires du projet choisissent collectivement des équipes artistiques dont les créations sont à chaque fois portées par deux coproducteurs (Tandem) implantés dans deux pays différents. Ainsi le projet de création de la compagnie française Zone -poème- a été choisi pour être coproduit par Le Parvis et le Théâtre de Sardaigne.

Mélodie Lasselin et Simon Capelle seront en résidence à deux reprises au Parvis et créeront en décembre 2022 le spectacle Ennemi (une conférence pour la paix). Engagés depuis le début de leur collaboration dans un questionnement sur l'avenir de l'Europe et les réparations possibles des conflits passés et en cours, les deux artistes se confrontent à l’Europe dans l’optique de créer une œuvre pour la paix et d’interroger la figure de l’ennemi. Ils conçoivent cette pièce chorégraphique comme un dialogue avec des communautés locales par la danse, et proposent une écriture hybride qui mêle tradition et avenir, héritage et fiction, prônant la diversité comme passerelle entre les peuples.